L'objectif : devenir saint.
Quel est le point commun entre saint Charles de Foucauld, saint Carlo Acutis, saint Jean de Dieu, sainte Mère Térésa, sainte Catherine de Sienne et saint Jean-Paul II ?
C'est l'oraison ! Tous ces grands saints ont été fidèles à une prière du cœur, silencieuse et discrète mais infiniment féconde.
À Misericordiæ nous sommes convaincus, pour le vivre depuis plusieurs années, que l'oraison est indispensable. Pour une vraie amitié avec Dieu, mais également pour devenir des missionnaires de feu : il faut laisser Dieu habiter en nous.
C'est pourquoi l'engagement Misericordiæ comprend 10 minutes d'oraison quotidienne.
Comment vivre l’oraison ?
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Un temps quotidien régulier
Choisir un moment fixe — matin, midi ou soir selon sa disponibilité — pour se retrouver avec Dieu, sans se presser, sans distraction. -
Lieu et silence
Trouver un lieu intérieur ou extérieur calme, sans bruit, où l’on peut se recueillir. Dieu parle dans le silence, dans "le murmure d'une brise légère" (1 Rois 19, 12). Pour débuter ou dans les jours d'aridité, faire oraison dans une église peut rendre l'exercice plus simple. Sinon, à la maison, ne pas hésiter à faire un beau coin prière, ou bien devant un crucifix, une icône, en allumant une bougie ou même en faisant brûler de l'encens. -
Avec un point de départ
– Entrer dans le silence par un acte de foi ou une invocation simple : « Seigneur, me voici ». Lorsqu'on débute l'oraison il est bon de ne pas s'appuyer tout de suite sur un texte, ni même sur la Parole de Dieu, mais de goûter d'abord au silence et au cœur-à-cœur avec Dieu. Plus tard, on pourra enrichir son oraison de lecture de versets ou d'écrits mystiques.
– Laisser venir ce que Dieu veut — un mot, une Parole, une lumière, un souvenir, une prière.
– Rester en présence, même quand l’esprit s’égare, revenir doucement à l’« écoute silencieuse ». -
Constance et patience
L’oraison n’est pas un exploit, mais une discipline d’amour. C’est dans la fidélité, au fil du temps, que les fruits apparaissent.
"Jésus m’a fait comprendre combien l’âme doit être fidèle à l’oraison malgré les tourments, la sécheresse et les tentations. Car, pour la plupart, c’est d’une telle oraison que dépend la réalisation des desseins de Dieu qui sont parfois bien grands. Si nous ne persévérons pas dans cette oraison, nous déjouons ce que Dieu voulait accomplir par nous, ou en nous. Que chacun se rappelle ces paroles : « En proie à la détresse, Jésus priait de façon plus instante. »
Sainte Faustine (PJ 871).
Quelques ressources pour nourrir son oraison :
À lire en amont de l'oraison, pour éviter que nos 10 minutes d'oraison quotidienne ne devienne un club lecture.
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Un Chartreux, Amour et silence — Un classique chartreux, lumineux sur l’oraison et la vie intérieure.
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Jacques Philippe, Du temps pour Dieu — Guide clair, simple et concret pour entrer dans la fidélité quotidienne à l’oraison.
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Sainte Thérèse d’Avila, Le Livre de la vie — Expérience personnelle et enseignement sur l’oraison comme amitié avec Dieu.
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Saint Jean de la Croix, La montée du Carmel — Profondeur mystique, silence purificateur qui conduit à l’union.
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Fr. Wilfrid Stinissen, Le silence de Dieu — La prière dans les nuits et le silence apparent de Dieu.
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Charles de Foucauld, Écrits spirituels — Une vie donnée à la prière simple et silencieuse.
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Sainte Faustine Kowalska, Petit Journal — confidences mystiques sur la Miséricorde et la prière.